Philia - Saga RolePlay - Tome 3
Comment composer avec l’impermanence de la vie ? C’est la question à laquelle Gabrielle est confrontée lorsque son existence prend un tournant à cent quatre-vingts degrés. La jeune femme n’a pas d’autre choix que de se recentrer sur l’essentiel. Mais comment y arriver après avoir perdu tous ses repères ?
Bien que son quotidien soit chamboulé du jour au lendemain, il subsiste une constante dans son cœur : Maxence. Leur parcours chaotique les mènera-t-il enfin vers la forme de sentiment la plus noble qui soit ?
Philia, aimer une personne pour ce qu’elle est vraiment, la réciprocité d’un amour sans faille s’inscrivant dans l’écorce d’un arbre et qui s’enracine à jamais.
« L’amour grandit dans la contrainte et s’épanouit dans la liberté. »
Gérard Bauër

"Le néant. L’obscurité me porte sans effort. Ni gravité ni contrainte. Un silence pur et infini. La dualité de toute existence est futile. En vie, face à la mort. Le passé et l’avenir importent peu dans ce présent intemporel."
"Mon âme tout entière s’accroche à ce lien indéfectible, comme s’il s’agissait de mon dernier espoir de survie.
Je n’abandonnerai pas mes filles."
"Tout comme Farah, ma belle-sœur, Mylène représente ces femmes pour qui j’ai beaucoup d’admiration.
Elles s’affirment avec naturel et n’attendent la validation de personne. Elles n’éprouvent pas le besoin de se révéler
au travers des autres. Elles sont, point."
"L’encre un peu délavée de mon stylo plume forme un lien concret entre la femme que j’étais il y a plus de dix ans
et celle que je suis aujourd’hui."
"Nous, les femmes, sommes conditionnées dès le plus jeune âge à nous consacrer aux autres, à nous effacer. Culpabiliser lorsque l’on fait la démarche, pour une fois, de mettre ses besoins en avant est le résultat de ce conditionnement."
"Je guette l’instant où il abdiquera face à l’attraction indicible qui nous unit. J’ai le cœur suspendu à ses lèvres."
"Vous savez, les photos représentent un fragment de temps figé alors qu’un journal intime, c’est un dialogue continu avec une femme que je ne suis plus."
"— … Je n’ai fait que penser à toi le reste de la journée.
Je me glisse entre ses jambes pour me blottir contre lui.
— J’étais loin de me douter que j’allais penser à toi pour le reste de ma vie, conclut-il avant de m’offrir un long baiser."
"Voilà, c’est ça, l’instant présent : le bruit des vagues, la chaleur de ses bras, entendre son cœur qui bat, m’imprégner de son odeur si familière, le bonheur dans sa forme la plus simple. Il n’y a rien d’autre au monde que cet endroit, cet instant."